DÉPISTAGE DU SYNDROME DE L’APNÉE DU SOMMEIL (SAS)

Apnée du sommeil

Le ronflement est un bruit d’intensité variable, qui résulte de la vibration des tissus du pharynx, du palais mou et de la luette lors du passage de l’air.

Contrairement à ce que l’on observe le jour, ces tissus perdent du tonus lors du sommeil et la position horizontale durant le repos fait en sorte que la gravité repousse la langue et les autres tissus vers le fond de la cavité buccale. On parle d’apnée du sommeil lorsqu’il y a une interruption de la respiration.

Syndrome d’Apnée Obstructive du Sommeil (SAOS)

On vous parlera du Syndrome d’Apnée Obstructive du Sommeil (SAOS) lorsque l’on enregistrera, durant votre examen de Polygraphie Ventilatoire, une interruption de la respiration d’au moins 10 secondes, tout en observant des efforts au niveau des muscles inspiratoires. Le tout sera accompagné d’une baisse du taux d’oxygène dans le sang.

Syndrome d’Apnée Centrale du Sommeil (SACS)

On vous parlera de Syndrome d’Apnée Centrale du Sommeil (SACS) lorsque l’on remarquera un arrêt respiratoire, sans que les muscles inspiratoires ne fassent d’effort pour que la respiration s’effectue.

Apnées sans débit

Apnées obstructives du sommeil

Il existe plusieurs questionnaires et indices cliniques pouvant mener à soupçonner la présence d’apnée du sommeil chez une personne, dont l’Échelle de Somnolence d’Epworth.

Toutefois, seuls des tests du sommeil, par Polygraphie Ventilatoire et/ou de PolySomnoGraphie (PSG), sont reconnus pour diagnostiquer cette condition. Pour déterminer la sévérité de la maladie, on compilera la moyenne d’arrêts respiratoires, à l’heure. Cet examen clinique définira un Index d’Apnées Hypopnées (IAH).

RÉSULTATS

Tests d’observation et interprétation

Tant pour les femmes que pour les hommes, il est normal d’observer jusqu’à 5 arrêts respiratoires à l’heure durant son sommeil.

  • 5 à 15 arrêts respiratoires/Heure durant la phase de sommeil sera considéré comme étant un cas faible,
  • 15 à 30 arrêts respiratoires/Heure durant la phase de sommeil sera considéré comme un cas modéré,
  • plus de 30 arrêts respiratoires/Heure durant la phase de sommeil sera considéré comme étant sévère.

Néanmoins, il ne faudra pas déconsidérer votre examen clinique, s’il révèle un IAH faible ou modéré, mais accompagné par des ‘’Micro-Eveils’’ liés à des évènements respiratoires quantifiés supérieurs à 10/Heure. Ces derniers étant relevés par le ‘’PSG’’ durant votre nuit de contrôle.

A l’issue de l’analyse clinique de votre nuit, seul votre Médecin prescripteur vous confirmera – ou pas – la nécessité de mettre en place un traitement en relation avec votre Prestataire de Service Distributeur de Matériel (agréé PSDM).